La forme et les formes

Mens sana in corpore sano
 
Un esprit sain dans un corps sain

Se déconditionner

 

Je ne suis pas accro à la nicotine. Je vous assure, c'est vrai ! J'ai même fait des tests pour mesurer ma dépendance, elle était minime, quasi nulle. Mon soucis c'est le conditionnement psychologique. Je peux me passer de fumer pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, sans sensation de manque aucune. Sauf... en  période de crise.

 

Dès que le ton monte et qu'une émotion me submerge, négative bien entendu, le besoin de fumer se fait impérieux. La colère, la tristesse, le désespoir, la haine, la frustration, la peur, l'angoisse et j'en passe et des meilleures.

 

Le voilà mon rapport avec la clope. Les dernières fois où j'ai craqué et que je suis allée mendier une cigarette dans la rue c'était en état de crise. En plus dans ces moments là, ce que peuvent penser les gens que je croise me passe totalement au dessus de la tête ! Alors je me sens prête à arrêter une voiture en pleine route pour demander une cigarette à son conducteur.

 

Il y a eu la dispute "familiale" qui m'a fait sortir de mes gonds intérieurement (parce que plutôt mourir que de m'énerver devant ces gens). Je suis descendue sur mon chantier de quartier, j'ai fait quelques mètres vers l'une des sorties et je suis tombée nez à nez avec le gardien de nuit et son chien. Il descend de la voiture pour me demander où je vais --> "Euh j'habite ici?" --> "Oui mais vous ne pouvez pas sortir par là" --> "Ok, vous n'auriez pas une cigarette?" --> "Oui bien sûr".

 

Ouf, je suis remontée en me sentant armée pour gérer la famille... Je suis allée me planquer dans la chambre et j'ai plongé dans mon bouquin.

 

Hier soir même scénario. Pas de colère mais une peine sans fond, une soirée de larmes. Minuit passé je me suis décidée à descendre en quête de LA cigarette miraculeuse. Je vois la voiture de mon gardien. Le chien aboie déjà. J'hésite à aller le taxer mais je décide de  tenter ma chance de l'autre côté. Je me faufile derrière la grille qui barre l'accès aux immeubles. Une voiture se gare dans la rue. Une jeune femme sort, elle me dit bonsoir, heureusement que l'obscurité lui épargne la triste vision de mes yeux bouffis. Je tente ma chance "Vous n'auriez pas une cigarette?" --> "Oui tenez". Elle avait son paquet à la main. Miracle ! Pour peu je l'embrasserais. Dans mon intense solitude j'envisage même d'engager la conversation, elle a l'air gentille mais je n'ose pas. Je rebrousse chemin avec ma précieuse...

 

Existe t-il un truc, une formule magique, n'importe quoi, pour que ma tête n'associe plus ce besoin de fumer dès lors que je suis dépassée par mes émotions? J'ai essayé de manger, j'ai essayé de mâcher, j'ai essayé de m'occuper, non, rien ne remplace. Comment faire bordelum? Si une personne ose me conseiller d'essayer le sexe en compensation, je vais m'en griller une sur le champs, je vous préviens...


21/04/2008
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Mon cocktail vitamines

Pour faire le plein de vitamines, surtout en hiver, je me presse (à la main, tout à fait Mooosieur !) quelques fruits frais que je déguste ce jus dans un grand mug.
 
C'est tout simple : quatre oranges et un citron !
 
 

08/01/2008
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Chupa chups relax

 
Je vous présente mes fidèles alliées dans la guerre contre les envies de cigarettes, les chupa chups relax !
 
 
C'est quoi donc? Des mini sucettes, présentées dans un paquet à l'allure d'un paquet de clopes. Sauf qu'à la place de "Fumer tuera toute votre famille" on peut lire "Détente et plaisir". Génial non?
 
Ces sucettes s'emportent partout, elles sont sans sucres, au bon d'agrumes et de plantes aux vertus zénifiantes.
 
Bref, c'est du tout bon !

08/01/2008
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Le tabac c'est tabou !

Promis je vous épargne la liste des produits cancérigènes contenus dans une cigarettes et celle des risques liés au tabac. De toute manière c'est trop long.
 
 
J'ai commencé à fumer vers 14 ans, pour le fun, avec les copines. Et bien sûr j'ai continué. J'ai stoppé à 19 ans et ce sagement jusqu'à mes 24 ans. J'ai replongé bêtement à cause de divers soucis et puis parce qu'une cigarette c'est rien, ça suffira pas à me faire retomber là dedans".
 
Ben si bingo : une, deux, trois. Et puis un paquet, un seul bien sûr, on arrête après. Et là c'est la grande reprise. Ca faisait un an déjà et j'ai décidé d'arrêter pour de bon parce que yen a marre, le quart de siècle ça se préserve !
 
J'ai arrêté pour ma santé, uniquement. Même si l'arrêt du tabac présente d'autres avantages, ce ne sont pas les quelques euros gagnés et dépensés ailleurs qui m'auraient motivée.
 
J'en avais marre de savoir que je me pourrissais de l'intérieur. A chaque fois que je toussais, je me maudissais d'avoir fumé et je me disais "plus jamais !".
 
Ayant en plus une forte tendance à l'hypocondrie, le cancer me guettait, c'est un fait. D'ailleurs j'hésite à demander à mon médecin préféré une ordonnance pour aller passer une radio des poumons.
 
Si ça ne me calme pas, au moins ça soulagera mes proches, lassés d'entendre le discours mortifère de la purple girl : "mais si j'ai un cancer, je le sens, regarde, je tousse *kof kof* t'as vu???"
 
 
Histoire d'ajouter une petite touche d'optimisme à ce post, voici, pour toi public, les bénéfices sur la santé de l'arrêt du tabac piqué sur le site Niquitine (perso je carbure aux chewing-gums et aux sucettes).
 
 
  • Dès le premier jour :

  • Le monoxyde de carbone issu de la fumée de cigarette est complètement éliminé du corps. La pression sanguine et le rythme cardiaque sont ceux d'un non-fumeur.
    La toux est peut-être plus forte parce que vos poumons se décrassent. C'est bon signe !
     
     
  • Dès la première semaine :

  • Les bronches se relâchent. La respiration est plus facile.
     
     
  • Après les 15 premiers jours :

  • Le sommeil est plus réparateur. Le goût et l'odorat s'affinent.
     
     
  • Le premier mois :

  • La toux s'apaise et la voix est plus claire. Le souffle s'améliore.
     
     
  • Après 1 an :

  • Le risque de maladies coronariennes est déjà réduit de moitié. Le risque de crise cardiaque a diminué de moitié.
     
     
  • Après 2 ans :

  • Le risque d'infarctus du myocarde est revenu à la normale.
     
     
  • Après 5 ans :

  • Les risques de cancers de la bouche, de la gorge, de l'œsophage sont réduits de moitié.
     
     
  • Après 10 ans :

  • Le risque de crise cardiaque redescend au même niveau que celui d'une personne qui n'a jamais fumé. Le risque de mourir du cancer du poumon est réduit de moitié.
     
     
  • Après 15 ans :

  • Le risque de cancer du poumon rejoint celui d'un non-fumeur.
     
     

    08/01/2008
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