Le bordel
Ras le bol de ce déménagement. Déjà ça m'a fait mal au cœur de quitter mon appartement, beaucoup de souvenirs. Ca ne m'aurait pas du tout dérangée de rester là-bas malgré la promesse d'un espace plus grand.
Jour du déménagement pourri, sous la pluie, pas un seul rayon de soleil : trier, vider, attendre, attendre, attendre... Arrivée dans le nouvel appart : cartons land. Murs immaculés, anonymat, vide, froid. Et le bordel qui pointe son nez à chaque carton déballé. Pas d'antenne, pas de télé. Pas de ligne téléphonique, pas d'Internet.
Le poste de radio est là comme unique témoin de ce monde qui continue à tourner sans moi. Le gnome est infernal parce qu'il s'emmerde. Quartier inconnu, digicode piégé qui n'invite pas à découvrir le nouveau territoire (au delà des terres... en construction...), mauvais temps qui s'incruste, du rangement à faire bien sûr mais impossible de décider par quel bout commencer.
Déprime...